Les balades rouennaises

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Passionnée par sa ville, Aurélie Daniel emmène les visiteurs dans les rues à la découverte d’une Rouen insolite, macabre, coquine, cinématographique... C’est parti pour deux heures de patrimoine, d’anecdotes et de petites histoires qui font la grande.

Comme tous les passionnés, Aurélie Daniel est intarissable. Son terrain de jeu, Rouen, où elle réside depuis presque 15 ans.

Une ville dont elle révèle le week-end les multiples facettes sous les angles macabre, fantastique, féminin, littéraire, coquin, et dont elle explore sans relâche les moindres recoins.

Ses Balades rouennaises séduisent un public en quête de flâneries thématiques et originales où l’on déambule le nez en l’air, où l’on prend le temps de s’arrêter et d’observer sur la tablette qui ne quitte jamais Aurélie Daniel gravures, peintures, portraits, esquisses et plans d’autrefois qui lui permettent de donner vie et corps au patrimoine.

"J’en apprends encore tous les jours, confie Aurélie Daniel. Je ne connais pas tout de Rouen et même dans 20 ans, je suis sûre que je découvrirai encore des choses."

Rien ne prédestinait la jeune femme originaire de Caudebec-en-Caux à devenir animatrice culturelle indépendante.

Venue à Rouen pour ses études en 2003, elle n’imaginait pas un jour arpenter les rues et prendre autant de plaisir à transmettre ses connaissances.

"Alors que j’étais animatrice en périscolaire dans une école de la Ville, je suis tombée dans la bibliothèque sur un des livres de Guy Pessiot, explique Aurélie Daniel. J’ai été fascinée par les images en noir et blanc de Rouen d’avant-guerre. Et depuis, je n’ai jamais cessé de me documenter et de chercher tout ce que je pouvais apprendre sur la ville."

Après ceux de Guy Pessiot, elle découvre les ouvrages de Patrice Quéreel, autre grand défenseur du patrimoine rouennais, dont elle se nourrit pour faire sortir de l’ombre des personnages atypiques et des histoires insolites, accompagnée parfois par les comédiens de la compagnie du Petit ballon et d’autres artistes de l’association Polymorphe.

"Je suis passionnée par exemple par Juliette Billard, cette Rouennaise décoratrice, architecte, illustratrice, commente Aurélie Daniel. J’évoque aussi les sœurs de Maurice Leblanc ou de Marcel Duchamp dont les gens ignorent tout. Connaissez-vous l’histoire incroyable de François de Civille, cet homme né au XVIe siècle qui est mort et enterré trois fois ? Et puis, j’adore l’église Saint-Maclou, la place Barthélémy, la rue des Chanoines, dernier exemple de ce qu’on appelle une rue coupe-gorge, restée en l’état et qui témoigne de ce qu’était Rouen, à savoir un enchevêtrement de ruelles, de venelles."

A travers ses Balades rouennaises, la jeune femme balaie toutes les époques de la plus ancienne à la contemporaine.

Les samedi 19 et dimanche 20 septembre, elle participera aux Journées du Matrimoine en soulevant cette question : "Où sont les femmes ?".

Tout un programme...


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