A la cloche d’argent

L’institution rouennaise s’est vue décerner le Grand Prix de l’accueil 2022. Situé rue Massacre, l’endroit, repris depuis bientôt six ans par Stéphane et Thierry, fait toujours le bonheur des amateurs de café et de thé.

La façade raconte déjà à elle seule toute une histoire. Celle d’un passionné qui a fondé A la cloche d’argent en 1928. Centenaire dans bientôt cinq ans, cette honorable vieille dame a traversé les années sans prendre une ride, accueillant chez elle de multiples générations.

Cet automne, l’institution rouennaise, nichée à l’angle de la rue Massacre et de la rue Emile-Verhaeren, a reçu une distinction très particulière. Elle s’est en effet vu remettre le Grand Prix de l’accueil 2022.

Décerné par la Ville, ce prix est établi sur des critères très précis et exigeants que vérifie une équipe de clients mystères qui visite, sur une période donnée, les boutiques inscrites à l’opération.

"Nous sommes extrêmement contents, c’est une reconnaissance, explique Thierry, l’un des deux gérants. L’accueil, la gentillesse, le service, chez nous c’est naturel !" Et au lendemain de l’annonce de la distinction, la clientèle s’est d’ailleurs empressée de venir féliciter les commerçants.

Dotés d’un savoir-faire inégalable dans le thé et la torréfaction du café, et d’un naturel très chaleureux, Stéphane et Thierry ont tenu un salon de thé à Saint-Valéry-en-Caux pendant 11 ans avant de reprendre la célèbre boutique.

Accompagné de Clément, vendeur à leurs côtés, les deux gérants perpétuent la tradition en proposant aux amateurs d’arabica des saveurs venues d’Océanie, de Jamaïque, d’Amérique centrale et des mélanges maison aux recettes secrètes, transmises de génération en génération depuis 1928.

Les buveurs de thé, quant à eux, se délecteront avec les nuances très subtiles des 260 variétés proposées.

Sans oublier les gourmandises made in France qui vont avec, produites à Caen, Beauvais, Dijon ou Avignon.

Absolument tout est goûté. Question de qualité.

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