Boulangerie-pâtisserie Léon

L’ancien point chaud La Maison des pains, route de Darnétal, a laissé la place l’été dernier à une boulangerie-pâtisserie artisanale baptisée Léon. Ses atouts : une qualité récompensée, de la créativité, de l’espace, des prix très attrayants.

Le boulanger Emmanuel Lenègre, issu de l’INBP (Institut National de la Boulangerie Pâtisserie, boulevard de l’Europe) a reçu un trophée à la fin de l’année dernière : l’assiette du lauréat, dans la catégorie artisans, du concours régional Talents gourmands du Crédit Agricole, organisé par le Bottin gourmand.

Cette première place couronne les pains spéciaux de ce professionnel de 38 ans doublement implanté du côté du quartier Saint-Hilaire. Il avait déjà un pied route de Darnétal depuis 4 ans avec sa petite boulangerie du n°240 (20 m²). Il a posé le deuxième en août en ouvrant au n°257 la grande boulangerie-pâtisserie Léon (150 m² au total).

Léon, en hommage au prénom de son fils de 9 ans. Pour mener à bien ce projet de reprise de l’ex-point chaud La Maison des pains, Emmanuel Lenègre a entraîné son épouse Songul dans l’aventure. Cogérante, elle insiste sur l’opportunité de développer le pôle desserts de l’activité de son mari.

"On voulait une boutique qui puisse élever la pâtisserie au niveau de la boulangerie. Il fallait l’excellence pour les gâteaux aussi !, sourit la jeune femme de 33 ans. Nous nous sommes donc attaché les services d’une pâtissière, Larissa Viravout, qui a travaillé avec trois références nationales : Olivier Roellinger, Thierry Marx et Gontran Cherrier."

Résultat, un Paris-Brest tout en légèreté où se glissent des noisettes torréfiées, ou une bûche de Noël mousse de marron/insert cassis/biscuit streusel. L’effort pour modérer le prix de vente est remarquable puisqu’aucun gâteau individuel ne dépasse 3,50€. A noter, une gamme à 2€ avec par exemple un carrot cake 4 épices/gingembre/canelle. Sans parler des chocolats maison du style truffes aux fruits de la passion.

En matière de pain, la maison développe d’appétissantes spécialités, à commencer par les pavés aux fruits secs (cranberries, pistaches, abricots) ou les pavés au cacao (chocolat noir, chocolat blanc/noix de coco, chocolat au lait/noix de pécan). Autant dire que ça peut se manger sans accompagnement.

Léon décline aussi la restauration rapide le midi. Les tables à disposition sont condamnées en raison de la crise sanitaire mais on peut emporter une portion de lasagnes, de gratin ou de patates douces au cheddar. Voire une galette de sarrasin crème fraîche/fleur de sel/bacon/raclette/mozzarella. A déguster sur le pouce dans sa voiture ? Pas de problème grâce au parking réservé à la clientèle.