Café de la Grand’Mare

Le centre commercial de la Grand’Mare peut de nouveau composer avec un café-tabac, maillon fort qui lui aura tant manqué pendant plus d’un an. Cette case de la dalle entame une seconde vie, grâce à l’investissement total d’un jeune couple du quartier.

Depuis la fermeture fin juin 2021 du café de la Grand’Mare, cette pièce maîtresse faisait cruellement défaut au centre commercial de la dalle. La situation s’est rétablie mi-septembre quand l’activité bar-tabac-presse-PMU-Française des jeux a fait son retour, grâce à l’implication d’un couple d’enfants du quartier : Abdelouafi Zergui (28 ans) et sa femme Nouha Medjadba (29 ans), les cogérants.

Les jeunes époux, parents de deux petites filles dont la dernière est âgée d’à peine un mois, ont grandi à la Grand’Mare. Ces deux anciens élèves du collège Braque habitent dans la rue du centre commercial. Ils ont uni leurs efforts pour redonner un avenir au café-tabac envolé.

Abdelouafi, le porteur du projet, a quitté son emploi de chef d’équipe en intérim dans le BTP. Après de nombreuses années comme client de La Civette, il avait trop envie de construire une nouvelle histoire pour ce lieu incontournable. Son épouse, ex-éducatrice, l’a épaulé. Il leur a fallu déployer beaucoup d’énergie pour mener à bien l’aménagement du local et surmonter les difficultés du dossier.

"Au départ, on pensait à un coffee-shop ou un salon de thé, pour rassembler la communauté des habitants en mélangeant les générations. On voulait créer un point d’échanges." Au bout du compte, les voilà à la tête d’un bar/buraliste.

Côté froid, le client trouve une gamme de diabolos à 1€ et de jus de fruits à 1,50€. Côté chaud, 1€ le café, sachant que c’est du bon (Richard, une valeur sûre pour les connaisseurs). Même prix pour le thé à la menthe, spécialité du beau-frère du patron, Adel. L’homme de 42 ans est ici comme chez lui, parce qu’il a joué un rôle décisif dans l’aventure.

"Adel, qui a tenu 6 ans un bar à thé, a été un pilier pour nous. Il nous a apporté son soutien psychologique et son aide concrète pour la mise en service." Abdelouafi a assuré lui-même les travaux, notamment la réalisation du bar et du comptoir.

L’ouverture s’est faite sans la partie tabac-jeux, attendue pour mi-novembre comme un heureux événement par Abdelouafi et Nouha. Ils ont une fille de deux ans, un nourrisson, et aussi un autre bébé avec ce café-tabac en pleine renaissance conçu ensemble.

Les infos sur la boutique

42 rue François-Couperin

• Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 21h et le dimanche de 9h à 21h