Le Comptoir Latino

L’épicerie fine avec service traiteur Le Comptoir Latino, ouverte le 3 mars rue de l’Ancienne Prison, libère les envies des amateurs d’évasion gustative. Un feu d’artifice de saveurs d’Amérique du Sud. Plein de produits, mais aussi du prêt-à-manger. Tous les chemins mènent arôme.

Une nouvelle adresse va faire le bonheur des aficionados de la gastronomie d’Amérique du Sud : l’épicerie fine Le Comptoir Latino fait souffler le vent des tropiques juste au-dessus de la place du Vieux-Marché. Un concentré d’aliments en provenance d’outre-Atlantique, depuis le Mexique jusqu’à la Terre de Feu.

Au 3 rue de l’Ancienne Prison, l’antiquaire Jean-Jacques Costil (toujours présent juste en face où il conserve sa réserve) a cédé les murs à deux figures du paysage gastronomique rouennais. Les associés Alex Mejia et John Tranchard, forts de leur bagage respectif, font cause commune en lançant ensemble Le Comptoir Latino.

Alex Mejia, 100% Colombien, vit à Rouen depuis 20 ans ; du côté de la rue Percière, il a développé le bar le Coco Loco puis le regretté Mi Barrio. Quant à son acolyte, John Tranchard, il est à la tête du Brazil Bar et de la rôtisserie Au Poulet normand, notamment. Le Comptoir Latino est né de l’amitié entre ces deux amoureux de voyages et de découvertes culinaires.

"En 2020, pour aider les gens à lutter contre la morosité du confinement et l’impossibilité de séjourner à l’étranger, nous avons importé quelques produits nécessaires pour réaliser des recettes. Le but était de proposer des plats typiques latino-américains à emporter. L’entreprise a rencontré un tel succès que nos clients ont commencé à nous demander des ingrédients afin de confectionner leur propre cuisine."

700 références distribuées au total

Au départ, il y a donc eu la création d’une boutique éphémère au 8 rue de l’Ancienne Prison. Puis la mise en route d’un site internet. Puis l’implantation aux Halles Biltoki du stand de street food latino Detodito, sorte d’extension du Comptoir Latino. Et voici maintenant la vitrine officielle du Comptoir Latino.

Elle a plutôt fière allure, à vrai dire. Les deux patrons ont restauré les lieux pour en augmenter le cachet, en faisant réapparaître les moulures au plafond par exemple. Un cadre antique réhaussé, avec une déco entre ambiance coloniale et évocation des civilisations précolombiennes. Quelles denrées exotiques distribuées dans cet écrin ? Impossible de faire le tour : la maison totalise 700 références...

Rien que pour le maté, 65 références sont disponibles, dont la marque bio portée par Le Comptoir Latino : Iguaté. Sinon, 30 bières différentes. Parmi les best-sellers, le soda national du Pérou, la pétillante Inca Kola, boisson jaune dite « The Golden Kola », obtenue à partir d’une verveine odorante au goût de chewing-gum.

A boire et à manger partout, en salé comme en sucré. Du boudin noir et du chorizo colombiens voisinent avec des piments surgelés. Ici des sachets de pulpe de fruits venus de loin comme la narangille ou le corossol. Là des snacks à la banane plantain et au manioc de Colombie et des chips de patate douce du Pérou. Des alfajores chocolatés d’Argentine. De la pâte de goyave du Brésil. Des feuilles de cactus en lamelles du Mexique.

Le Comptoir Latino ne manque pas de faire sa cuisine. Il commercialise ses propres empanadas et coxinhas, prépare à sa façon le guacamole ou la sauce chimichurri typique d’Argentine. Des plats à emporter seront proposés. Du travail d’expert(e)s. L’équipe comprend une cheffe vénézuélienne et une cheffe colombienne. Un savoir-faire latino renforcé par l’Equatorienne Andrea Paulina Martinez Espinosa, responsable de la boutique.

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