La Rose des vents

Déjà deux ans que La Rose des vents a quitté les rues pavées du centre historique pour s’installer au pied de la Halle aux toiles : les deux gérants en ont profité pour lâcher la brocante et se recentrer sur la cuisine dans un établissement agrandi.

"On a gagné une terrasse", sourit Frédéric Plantefol, attablé autour d’un café post-service. Le soleil de fin juin qui éclate sur la façade de la Halle aux toiles ne fait que confirmer le bon choix fait par lui et son indissociable binôme Bertrand Buffeteau. Si la nouvelle Rose des vents dispose de mètres carrés supplémentaires, elle offre aussi quelques tables en extérieur au cœur d’un quartier que la ville redécouvre à mesure qu’il se transforme. "C’est un endroit qui s’ouvre, c’est le véritable lien entre le nord et le sud de Rouen, poursuit Frédéric Plantefol. En plus, c’est spacieux, arboré et la lumière y est incroyable." Il faut dire que le gérant, scénographe pour le théâtre dans une vie antérieure, a le sens du décor…

À l’intérieur de La Rose des vents, les anciens fidèles - et les nouveaux - ont retrouvé l’ambiance chère aux maîtres des lieux. L’endroit est chaleureux et unique en son genre, mélange d’art déco et de pièces contemporaines, voire de créations personnelles (comme ce miroir réalisé par Frédéric à ses heures perdues).

Et à table, les assiettes généreuses et créatives de Bertrand Buffeteau – "il y a deux cuisiniers ici, mais un seul chef", précise son associé – régalent une clientèle du midi friande des menus composés à la semaine de l’établissement. À chaque fois, deux entrées et deux desserts et au moins autant de plats principaux pour contenter les amateurs de viande, de poisson et souvent les végétariens aussi. Ici, on déjeune à la carte et, de l’aveu des patrons, on ressort sans demander son reste : "on ne sait pas faire autrement qu’une cuisine généreuse", rient-ils ensemble.

Expert des associations aussi inédites que pertinentes, Bertrand travaille beaucoup la présentation dans l’assiette. Son saumon crumble pesto basilic accompagné de légumes verts croquants est aussi bon que beau et il ne fait pas exception à la règle... Un petit tour par les photos de la Page Facebook de l’établissement suffit pour avoir l’eau à la bouche.

La bonne nouvelle pour les plus noctambules, c’est qu’on dîne à La Rose des vents dès le 1er juillet. Profitant de l’été et de l’ouverture de l’Omnia au sein de la Halle aux toiles, les gérants ont décidé de se lancer, le soir, du mercredi au samedi, à la place du midi. En bonus, un brunch du dimanche encore top secret, mais qu’on a hâte de tester. À noter que les formules à emporter – démarrées pendant la période du confinement – vont elles aussi perdurer.

Avec 20 ans de restauration au compteur, ces deux-là n’ont pas fini de surprendre. Et c’est Frédéric Plantefol qui le résume le mieux : "Bertrand est un éternel étudiant et moi un éternel curieux." Certainement la meilleure association qu’on pouvait espérer.

Les infos sur la boutique

La Rose des vents

33 place de la Basse Vieille Tour

• Ouvert du mardi au samedi, le midi à partir du 1er juillet, ouverture le soir du mercredi au samedi et le dimanche midi (brunch)

Tél. : 02 35 70 29 78
Page Facebook : La rose des vents. Restaurant à Rouen