Le Rouf
Sur le toit du monde ou presque. Plus belle la vue depuis Le Rouf, perché au dernier étage du Hangar 105. Un restaurant d’exception qui multiplie les « émotions culinaires », comme il le proclame : six expériences gastronomiques à vivre dans neuf salles. Oui, c’est assez fou.
Fort de sa vue imprenable sur la Seine, Le Rouf a ouvert ses portes le 12 juin au 3e et dernier étage du hangar 105. Il y a la puissance du cadre, enchanteur. Et il y a force du concept, unique : un restaurant « 6 en 1 » qui décline différents styles de cuisine et plusieurs ambiances.
Présentation des lieux, organisés autour du bar central, à la manière d’un loft. Les espaces se développent sur 1 200 m2, dont la moitié en extérieur. Même en intérieur, les baies vitrées partout permettent de se sentir en terrasse. Autant dire que ça en jette.
- Le Salon : ambiance brasserie pour une bistronomie accessible au plus grand nombre autour de tapas (6 à 19€), plats autour de 18€ du genre carpaccio de bœuf ou burger, large gamme de cocktails
- La Salle à manger : une décoration de grande classe pour un repas gastronomique en 4 services (70€) ou 6 services (95€), mais aussi un « Déjeuner plaisir » (49€)
- La Cuisine : un retour en enfance guidé par les plats typiques de nos grands-mères, à l’image de la poule au pot (14,50€). Le dimanche midi, c’est poulet frites à volonté avec un buffet d’entrées variées et les desserts du moment (formule à 25€).
- Le Jardin : cet espace-là sera opérationnel courant juillet. Buffet à volonté de viandes et de légumes, barbecue coréen sur la table : on pioche et on grille (de 22€ le midi en semaine à 30€ le soir de week-end)
- La Cave : lieu de dégustation conçu pour combler les épicuriens, à la fois cave à vins, cave à spiritueux, cave à viandes, cave à cigares. La côte de bœuf est reine mais le poisson se glisse dans la carte (bar flambé à la Vodka pour 29€)
- Le Cabinet de curiosités : ici le Rouf sort le grand jeu à travers une aventure culinaire et sensorielle sur le thème des 4 éléments, moyennant 129€. Des plats introduits dans le noir, des musiques en harmonie avec les mets…
Le Rouf affiche panache et ambition. Un fier vaisseau à la tête duquel se démène le capitaine Franck Ponseel, l’exploitant, qui a construit ce projet plutôt monumental avec ses deux associés Pascal Givon et Edouard Laubiès L’ex-directeur général du restaurant Cancan et les deux co-fondateurs de ce même Cancan frappent un grand coup dans le paysage gastronomique rouennais.
« Ce projet a demandé deux ans et demi de préparation et représente 55 emplois créés, confie Franck Ponseel. J’ai apporté un soin particulier aux arts de la table, pour mettre en avant le savoir-faire à la française. J’ai réalisé les plans, dessiné le lustre de la Salle à manger avec Edouard [NDLR : l’objet, signé du sculpteur de papier Charles Macaire, a été primé], imaginé le design des repose-couverts dans cette pièce qui est ma favorite. »
L’homme a poussé très loin, parfois à l’extrême, le souci du détail et le sens de l’esthétique. Un déploiement de bon goût à tous les étages. Le Rouf envoie du prestige mais ne veut laisser personne sur le bord de la route. Du luxe sophistiqué de la Salle à manger à la simplicité populaire de la Cuisine, il n’y a qu’un pas.
Les infos sur la boutique
105, allée François Mitterrand
Ouvert du lundi au dimanche, en continu de 12h à 23h
02 35 15 76 89
Site Internet : le-rouf.com
Instagram : www.instagram.com/leroufrestaurant/
Facebook : www.facebook.com/le.rouf.restaurant