Ma Diabox

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Fraîche émoulue de Neoma Business School, Sara Ghazlane a fondé son entreprise, Ma Diabox, pour permettre à tous les diabétiques (dont elle fait partie) d’améliorer leur vie quotidienne. Une dose mensuelle de produits sur mesure et de conseils.

La France compte 5 millions de diabétiques. Parmi lesquels la jeune normande Sara Ghazlane, 22 ans, qui vient de terminer son cursus à Neoma Business School. Elle lance Ma Diabox, une formule disponible à la rentrée ou au dernier trimestre 2018.

Le concept ? A travers une box envoyée une fois par mois, faire découvrir aux diabétiques de type 1 et 2 un ensemble de cinq produits adaptés (accessoires life-style, cosmétiques, aliments sans sucre…), de nature à procurer aux intéressés une vie quasi-normale.

La sélection de crèmes, patches et autres trousses s’accompagne d’un livret. Le document réunit des conseils d’endocrinologues, des recettes de nutritionnistes et des astuces de coaches sportifs spécialisés. En prime, la présentation de nouveautés et l’actualité de la recherche sur la prise en charge du diabète.

Pour bénéficier de ce paquet surprise mensuel, solution spécialement élaborée par les soins de Sara, il faudra souscrire un abonnement (engagement pour une période de trois mois minimum). Les tarifs ne sont pas arrêtés à ce jour.

"Etant diabétique depuis 5 ans, je me suis rendue compte à quel point cette maladie pouvait être un poids voire un frein au quotidien, estime la demoiselle. Contrairement aux idées reçues, le diabète n’est pas seulement une affaire d’alimentation. Nous sommes diabétiques 24h sur 24, 7 jours sur 7, sans la moindre seconde de répit."

Et Sara de poursuivre son témoignage : "C’est un quotidien ponctué de mesures de taux de sucre dans le sang, d’hypoglycémies, d’hyperglycémies, d’injections d’insuline, de stress, de fatigue. Le fait que le diabète soit une maladie contraignante et sournoise engendre pour 80 % des patients l’abandon partiel ou total du traitement."

Sara a elle-même renoncé à son traitement, plus d’une fois. Elle se considère comme "le meilleur des pires exemples", selon son expression. D’où sa volonté farouche d’aider toutes les personnes qui ne savent pas accepter le diabète.


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