Zéro phyto dans les espaces verts
Depuis début 2013, la Ville de Rouen n'utilise plus de produits phytosanitaires chimiques pour le désherbage de ses espaces publics, voiries et espaces verts.
A la place, elle met en oeuvre de nouvelles pratiques de jardinage comme le paillage pour une bonne maîtrise de la végétation spontanée et elle utilise du matériel mécanique et thermique adapté en fonction des lieux, des usages et des besoins.
Cette nouvelle méthode de travail a trois objectifs principaux :
- Tout d’abord, garantir la sécurité de l’ensemble des Rouennais.
- Ensuite, il est nécessaire de veiller à la protection des agents municipaux.
- Enfin, le troisième objectif de cette opération vise à protéger et à préserver l’environnement, et plus précisément la biodiversité.
Avec le printemps, on peut observer des changements : des herbes et fleurs sauvages vont apparaître entre les pavés, au pied des arbres et des murs. Ces floraisons spontanées et sauvages donneront un nouveau souffle aux rues de la ville !
Dans cette démarche, la Ville de Rouen est accompagnée par l'Agence de l’Eau Seine Normandie dans le cadre du plan "Ecophyto 2018" élaboré pour répondre à l’engagement Grenelle de réduction de 50% des usages de pesticides dans un délai de 10 ans. Elle apporte un soutien technique et financier aux démarches de gestion différenciée, qui incluent des plans de désherbage alternatifs.
Le retour de la nature dans les cimetières
Voilà 10 ans que la Ville a amorcé l’abandon des produits phytosanitaires dans l’entretien de ses espaces publics : l’arrêté préfectoral du 24 janvier 2012 puis la "Loi de transition énergétique pour la croissance verte" ont abouti à l’arrêt de tout usage chimique sur les voiries et les espaces verts.
Mais jusqu’ici, les cimetières constituaient un cas à part, où le processus s’accomplissait de façon progressive. Les gravillons, synonymes de désherbage chimique, ont été remplacés par du gazon sur les pourtours des carrés (terminé en 2018) et sur les allées inter-tombes (toujours en cours).
Sauf qu’avec l’interdiction totale des pesticides dans les cimetières pour juillet 2022, la Ville doit repenser le paysage végétal de ses cimetières. La collectivité va ajuster ses principes d’aménagement. Gestion sous forme de prairies, regroupement de sépultures… La flore spontanée va y gagne