La cabane

la-cabane.jpgLa Cabane propose des ateliers de médiations et de pratiques artistiques partout en Normandie. Derrière le projet, Romain Leblanc et Quentin Delestre, deux ambitieux professionnels du secteur.

Comme beaucoup d’initiatives, celle proposée par Romain et Quentin se dessine pendant le 1er confinement, celui de 2020. L’un est photographe et intervenant artistique, l’autre est éducateur spécialisé et médiateur culturel. Ils ont déjà collaboré ponctuellement. Alors que la France entière reste à la maison, les deux Normands restent en contact avec des publics d’Ehpad (résidents et soignants) et mesurent le désarroi des uns et des autres dans cette période.

Ensemble, ils imaginent La Cabane, le nom de leur structure, mais aussi la cabane comme atelier mobile, accessible à tous les âges de la vie, qui permettra de se déplacer partout dans la région, dans les instituts médico-éducatifs, les Ehpad, les crèches, les Maisons familiales et rurales, ou encore les hôpitaux et cliniques. "Nous avons opté pour une caravane extensible, imaginée par un homme qui a gagné le concours Lépine en 2017. Un lieu transportable qui passe de 9 à 28m². Nous l’imaginons à la fois comme lieu d’accueil mais aussi comme un cocon, où chacun se sentirait à l’aise", renseigne Romain Leblanc. Il manque encore quelques subventions publiques – les dossiers sont en bonne voie – avant que la caravane ne parte sur les routes. Celles des quartiers ou du monde rural, plus souvent éloignés de l’accès à la culture par exemple.

En attendant, La Cabane mène ses premières actions depuis quelques semaines, du côté de Louviers dans le cadre de l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). À Rouen, des projets dans les quartiers sont imaginés, les intervenants avaient d’ailleurs mené un projet au sein du collège Boieldieu, sur les Hauts de Rouen.

Les ateliers proposés ? L’histoire des arts, l’éducation à l’image ou encore les arts visuels auprès d’un public varié : les personnes âgées, la petite enfance et la jeunesse, ou bien encore les personnes en situation de handicap. "Nous avons des rôles de passeurs. Passeurs de plaisirs, d’imaginaires et de savoirs", précisent les co-fondateurs. Bien solide sur son châssis, le projet de La Cabane ne demande qu’à rouler à présent.


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