Tribunes politiques
Groupe Fier.e.s de Rouen
Ne sacrifions pas l’avenir de notre jeunesse !
Le soutien à la jeunesse ne devrait jamais être une variable d’ajustement budgétaire. Pourtant, les décisions prises par la Région, le Département et désormais l’État vont dans ce sens : coupes drastiques dans les financements des missions locales, incertitude sur le futur du Pass Jeunes 76, nouvelles
baisses pour les CRIJ… Ces choix politiques affaiblissent les dispositifs qui accompagnent nos jeunes vers l’autonomie, l’emploi et l’épanouissement.
Les missions locales, essentielles pour l’insertion des jeunes en difficulté, subissent des réductions massives de subventions. À Rouen, la mission locale perdra plus de 180 000 € en 2025. À Elbeuf, le budget chutera de 66 % en deux ans. Et l’État, qui a pourtant fait des jeunes une priorité affichée, s’apprête lui aussi à réduire sa contribution. Ce sont autant de jeunes qui risquent de se retrouver sans accompagnement, dans un contexte où l’accès à l’emploi reste un défi majeur.
Même constat pour le Pass Jeunes 76, qui permet à des milliers de familles d’accéder aux loisirs. Son éventuelle remise en question priverait jusqu’à 250 jeunes rouennais d’activités sportives et culturelles, touchant particulièrement les plus modestes et affaiblissant nos associations locales. Ces attaques contre les politiques jeunesse sont inacceptables.
Nous, élus du groupe Fiers de Rouen, demandons un sursaut de responsabilité. Il est urgent que l’État, la Région et le Département assument leurs engagements et préservent ces dispositifs essentiels à l’avenir de notre jeunesse.
Contact : fiersderouen@gmail.com
Rouen, l'écologie en actes - EELV - Génération.s citoyen.ne.s
Rouen, une ville qui agit pour le bien-être animal
Depuis le début du mandat, nous avons fait le choix d'agir fortement pour rattraper notre retard en matière de bien-être animal et accorder à ce sujet l'importance qu'il mérite d'avoir. Cet engagement politique fort s'est concrétisé par l’adoption, en mars 2023, d’un plan « Bien-être animal » structuré autour de quatre axes majeurs.
Grâce à cette feuille de route ambitieuse, de nombreuses actions ont vu le jour : ouverture de plusieurs caniparcs, soutien aux associations locales, événements de sensibilisation tels que la Journée mondiale des animaux ou l'initiative Veganuary, mais aussi l’élaboration d’un livret pédagogique et d’une carte d’urgence pour les propriétaires d’animaux…
Les résultats sont là, et cette dynamique est d'ailleurs confirmée par notre passage de la 25e au début du mandat à la 9e place cette année, au classement "Une ville pour les animaux" réalisé par L214 et par la forte progression de Rouen dans le classement de 30 millions d’Amis des villes où il fait bon vivre avec son chien.
Ces premiers accomplissements nous encouragent à poursuivre et à intensifier nos efforts pour faire de Rouen une ville toujours plus accueillante pour les animaux en maintenant ce cap clair. L’écologie en actes, c’est aussi le respect du vivant.
Contact : rouen.ecologie@gmail.com
Groupe des élu.es communiste
À Rouen comme ailleurs, le racisme n’a pas sa place
Depuis quelques semaines, le trio Bayrou, Darmanin, Retailleau s’est lancé dans une surenchère réactionnaire autour de l’immigration et de l’identité nationale. Sur le plan international, Donald Trump et Elon Musk participent à cette escalade nauséabonde. Au niveau local, à Rouen, nous devons nous
aussi mener le combat.
Quand une élue qui défend des valeurs humanistes est attaquée en justice par une droite toujours plus extrême. Quand des propos abjects sont tenus dans le cadre d’un conseil municipal. Quand des inscriptions antisémites sont découvertes sur la synagogue de Rouen. En 2025, peut-être faut-il encore le rappeler en 2025 : non, le racisme n’est pas une opinion et il ne l’a jamais été. C’est un délit et il est condamné par la loi.
Le 22 mars dernier, nous avions l’occasion de le rappeler dans le cadre de la journée internationale contre le racisme. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour faire entendre une autre voix, celle de la tolérance et celle de la paix. Car les discours belliqueux s’ajoutent aux discours haineux. La guerre en Ukraine s’éternise et les bombes ne cessent de pleuvoir sur Gaza. Avec nos députés et nos élu.e.s, nous ne cesserons de porter un autre message, celui d’une exigence d’une politique de paix.
Contact : eluspcfrouen@gmail.com / https://www.facebook.com/pcf.rouen
Groupe Droite & Centre - Au cœur de Rouen
La vidéoverbalisation à Rouen : renflouement des caisses de la mairie et atteinte aux libertés individuelles…
La majorité socialo-communiste affirme vouloir renforcer la sécurité… mais on s'interroge sur ses vraies motivations et ses dérives : nouveaux revenus pour la ville en continuité des fameuses « sulfateuses à PV » ultra rentables et atteinte aux libertés individuelles ?
Ces caméras augmenteront énormément les contraventions. Comment seront utilisées les recettes importantes de ce nouvel impôt local : manne pour alimenter un budget municipal dispendieux ? (2 000 000 € dépensés en 6 ans pour un fumeux budget participatif, 1 000 000 € négociés par la mairie pour étouffer en catimini le scandale du marché public de Saint Ouen…). Une telle dérive transformerait alors la sécurité en un simple marché lucratif !
En parallèle, cette verbalisation du 3e type soulève des craintes légitimes. Nombre de nos concitoyens expriment un sentiment justifié de contrôle de leurs libertés d'action allant jusqu’à les pousser à modifier leurs habitudes… La majorité socialo-communiste, toujours avare de réponses quand l’opposition l’interpelle, doit garantir publiquement la transparence sur l'utilisation des données collectées.
Refusant les propositions de l’opposition d’installer des caméras de vidéo-protection, cette majorité préfère des caméras de vidéo-verbalisation… instaurant un nouvel impôt local. C’est triste
Pierre-Antoine Sprimont, Bruno Devaux, Marie Berrubé, Guillaume Charoulet, Franque-Emmanuel Coupard La Droitte. aucoeurderouen@gmail.com / Facebook « Au cœur de Rouen »
Pierre-Antoine Sprimont, Bruno Devaux, Marie Berrubé, Guillaume Charoulet, Franque-Emmanuel Coupard La Droitte
Contact : aucoeurderouen@gmail.com et Facebook.com/aucoeurderouen
Groupe Centre et indépendants « Rouen A’Venir »
Lutter contre les nuisibles : un impératif sanitaire !
Le maire a l’obligation de préserver la salubrité publique de notre ville. Pourtant, dépassé par une gestion désastreuse de la propreté à Rouen, voilà qu’il nous demande de « cohabiter harmonieusement » avec les rats. Ces animaux, vecteurs de pathologies infectieuses et responsables de dommages matériels en s’attaquant notamment aux structures des bâtiments, sont en réalité dangereux.
Qu’il s’agisse des maladies transmises par leurs urines, déjections ou morsures, ou des dégâts nécessitant des réparations coûteuses, la présence de rats compromet la sécurité des équipements urbains tout comme celle des habitants. Aux quatre coins de nos rues, parfois même aux abords de nos fenêtres, voire sur les balcons des habitants, la présence de rats dans l’espace publics impacte la qualité de vie des habitants, met en danger nos enfants dans les lieux publics, nuisent aux commerçants et restaurateurs, et de fait à l’image de notre ville vis-à-vis des touristes.
Face à cela, notre maire, comme d’habitude se dédouane, supprime les poubelles et fait peser la faute sur les citoyens accusés de manquer de civisme. Cependant, la lutte contre les animaux nuisibles doit relever de l’urgence. Dératiser, couvrir, vider et nettoyer régulièrement les poubelles, bref combattre les nuisibles relève du simple bon sens.
Marine Caron, Sophie Carpentier, Félicie Renon, Hayet Zergui
Contact : contact@rouenavenir.fr
Groupe Les Républicains
Patrimoine municipal à l’abandon !
La chambre régionale des comptes l’avait écrit en 2023 : la ville de Rouen n’investit plus depuis des années de gestion socialiste dans l’entretien de son patrimoine. Les terrains de football, les piscines, les bâtiments municipaux, les églises se dégradent faute d’entretien et ferment les uns après les autres.
Un exemple tiré du dernier conseil municipal : la ville vient de vendre une maison dite « la maison du poète » à côté du stade Saint Exupéry. Estimée à plus de 300 000 euros, elle va être bradée au prix du terrain soit 160 000 euros. Faute d’avoir entretenu sa toiture et ses huisseries, la ville a perdu une somme considérable.
Par manque de terrain de sport en état, des clubs sont obligés de fermer. Les enfants n’apprennent plus à nager car nos piscines sont devenues inutilisables. Les exemples sont multiples… Le maire se cache derrière la rénovation partielle de l’abbatiale Saint Ouen pour abandonner tout notre patrimoine qui devient vétuste et inutilisable. La somme dévolue en 2025 à l’entretien des centaines de bâtiments municipaux est de 860 000 euros pour un budget total de 257 millions d’euros !
C’est le cadre de travail du personnel municipal qui est parfois indigne. C’est notre bien commun qui devient peu à peu inutilisable telle la patinoire de l’île Lacroix dont les trous dans la glace ont obligé à suspendre en mars un match essentiel pour nos dragons de hockeyeurs ! Il est vraiment temps de changer de municipalité.
Louisa Mameri et Bruno Devaux, conseillers municipaux « Les Républicains »