Rouen depuis 1945

Les années d'après guerre sont celles de la reconstruction. Un quart des logements est à reconstruire. Le choix est fait de conserver le plan ancien de la ville et la même largeur de rues, à la différence du Havre, qui préfère bâtir une ville nouvelle, et de surélever les quais, coupant la ville du fleuve. La cathédrale ne rouvre qu'en 1956, les derniers îlots sont achevés en 1962.

Comme dans le reste du pays, la croissance démographique et la crise du logement entraînent la construction de nouveaux quartiers, sur la rive gauche (à Saint-Étienne-du-Rouvray et Grand-Quevilly en particulier) et sur la rive droite (les Sapins et la Grand'Mare, Canteleu). On édifie sur la rive gauche la préfecture, puis la cité administrative.

Les transformations de la ville dans les années 70-80 sont liées à l'action de Jean Lecanuet, maire de 1968 à 1993. Dans les années 70, on commence à restructurer le centre ville, éliminant des îlots considérés comme insalubres, ce qui permet de faire place nette pour la construction d'ensembles immobiliers tels ceux bâtis autour de l'hôtel de ville à la place d'un quartier aux maisons à pans de bois. Les habitants sont relogés dans les grands ensembles des Hauts de Rouen. Cependant, on prend vite conscience de la valeur architecturale des quartiers anciens et on lance des opérations de sauvegarde, par exemple dans les quartiers Est de la ville. C'est l'époque de la restauration des façades, de la création des rues piétonnes (la rue Gros Horloge est en 1970 la première rue piétonne de France). En 1979 est inaugurée l'église Sainte Jeanne d'Arc, sur la place du Vieux-Marché. De la même époque datent les tours de 18 étages du Front de Seine, ou le Palais des Congrès, sur la place de la cathédrale. Plus récemment fut construit l'Espace du Palais et l'ensemble immobilier de la Place de la Pucelle. Les années 70 voient la création d'un second centre de la ville sur la rive gauche, le Centre Saint-Sever.

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