Gaspard Lieb
Gaspard Lieb est né à Créteil mais vit et travaille en Normandie. Des études de philosophie et d’esthétique l’amènent à enseigner la philosophie et à écrire des textes de catalogues pour divers artistes. Après un passage aux Beaux-Arts de Rouen, il commence à coller sur les murs des figures poétiques, proposant ainsi des rencontres urbaines éphémères.
Il s’agit pour lui de peupler la ville de personnages afin de créer des rencontres poétiques au détour d’une rue. Ses œuvres prennent la forme d’affiches découpées et collées sur les murs de la ville, sur des panneaux d’affichage publics ou publicitaires. Les traits de ses dessins sont fins et en noir et blanc.
Site Internet : gaspardlieb.blog.free.fr
L'apparition
Gaspard Lieb présente "l’Apparition", une œuvre à la dimension impressionnante de 6,20m de hauteur sur le mur du conservatoire de Rouen. Le conservatoire a été créé en 1945 et placé sous la direction du compositeur Albert Beaucamp. Il devient rapidement un haut lieu d’apprentissage musical. Mais c’est seulement en 1977 que le conservatoire s’installe avenue de la Porte des Champs. Avec son auditorium et sa bibliothèque avec tables d’écoute, le conservatoire devient un lieu incontournable de la vie culturelle.
En une journée, Gaspard Lieb a fait de ce mur une œuvre poétique urbaine. Il surprend le public avec une figure humaine qui surgit du mur. C’est un moyen pour lui de rendre hommage à ce lieu artistique mêlant musique, danse et théâtre. Caractéristique de ses créations, l’artiste aime représenter l’humain toujours en noir et blanc. L’œuvre est une métaphore à elle seule, le danseur s’élance à l’image des jeunes artistes qui prennent leur envol après leur formation au conservatoire.
Adresse : Conservatoire de Rouen - 50 Avenue de la Porte des Champs
Accès transports :
- Ligne Fast F2 : arrêt Conservatoire
Collages pour le musée Flaubert et d’histoire de la médecine
Sur la façade côté rue, c’est un Gustave enfant qui invite le passant à entrer. La grande plaque commémorative fixée au mur est animée par une envolée d’angelots à la manière d’une Annonciation baroque. A la porte d’entrée, une enfant-lectrice assise sur une pile de livres est portée par des mains de maîtres. Cet hommage à la culture et au livre qui élève les hommes au-dessus d’eux-mêmes trouve tout son sens au seuil d’une maison d’écrivain. Et au fond du jardin, un peu comme une apparition, c’est un Gustave adulte, mélancolique, que l’on peut découvrir à proximité du monument en marbre d’Henri Chapu qui lui est dédié.