L’institut by Jean-Louis

Photo de Jean-Louis, gérant d'un institut de soin et bien-être

La rue de l’Ecureuil recèle une pépite : un havre de paix où Jean-Louis chouchoute à tour de bras, plutôt les messieurs, mais aussi les dames. Une porte qu’on prend soin à pousser.

Déjà un an et demi que Jean-Louis Avenel a déniché son petit coin de paradis. "J’avais repéré l’endroit pour sa surface et sa localisation, mais il était occupé", se remémore le gérant. "Et puis un ami m’a signalé qu’un local était disponible à Rouen et en me rendant sur place, j’ai vu que c’était le même : comme quoi ça devait se faire." Après une phase de transformation des lieux – qui a vu cet ancien fleuriste se faire architecte d’intérieur, couturier et peintre entres autres – Jean-Louis a pu enfin enfiler le costume d’esthéticien qui lui faisait envie depuis si longtemps.

"C’est une vraie passion depuis toujours et j’ai pu la concrétiser il y a 5 ans suite à une reconversion." Après les bouquets, l’infatigable Jean-Louis redevient élève le temps d’une formation complète et monte son projet. "Mon envie, c’était de créer un salon dédié à l’homme. Ils sont de plus en plus en demande et il me semble plus facile d’apporter le conseil qu’ils recherchent." Mais avec Jean-Louis, l’esthétique se marie à tous les genres : des clientes de son ancien magasin veulent le suivre dans son salon. Sans hésiter, il ajoute maquillage, vernis, soins et massages féminins à sa palette, désormais complète.

Seul esthéticien à avoir son propre institut à Rouen, Jean-Louis est également l’un des rares à distribuer la gamme de la maison française Yon-Ka, pionnière dans l’utilisation des huiles essentielles. Côté locaux, un trois pièces en enfilade au charme indéniable accueille le client, en quête de mains expertes aussi bien que d’une oreille attentive. Là encore, bonne pioche : Jean-Louis a le sens du contact et la conversation facile.

Un vrai plus dans ce genre de cadre, où l’on peut avoir à se mettre à nu, littéralement. "Je m’occupe aussi bien de l’âme que du corps, la proximité que l’on peut avoir avec nos clients crée ce lien particulier", résume-t-il à juste titre. Un atout de plus dans le jeu de Jean-Louis en ces temps troublés.

Après avoir pu rouvrir le rideau de fer de sa vitrine à la fin du mois de novembre, il a retrouvé fidèles et curieux avec plaisir et envie. Et eux ? "j’ai senti que les périodes de confinement ont renforcé le besoin de prendre soin de soi". Et quand on se confie à L’Institut by Jean-Louis, on est sûr d’être entre de bonnes mains.

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