Le lapiparc

Premier en France à être installé, le lapiparc se déploie pour les lapins et les cochons d’inde dans le jardin Saint-Sever. Cette initiative a vu le jour grâce à Justine Andricq et aux Rouennais qui ont plébiscité son projet dans le cadre du budget participatif 2023.    

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Après l’inauguration du premier caniparc rouennais sur l’île Lacroix, c’est au tour du lapiparc d’être ouvert à tous les propriétaires de lapins et de cochons d’inde.

Situé dans le jardin Saint-Sever, rive gauche, près de l’école Marie-Duboccage, cet espace de liberté sécurisé est facilement reconnaissable par sa clôture et ses agrès en bois réalisés par les jeunes de l’IME Le Chant du loup.    

Pionnier en France, ce projet est né dans l’esprit de Justine Andricq, suite à l’annonce d’un énième abandon de lapins.

« Je me suis alors posé la question de savoir pour quels motifs les gens abandonnaient leur animal, explique la Rouennaise. La première raison, c’est qu’ils n’ont pas connaissance du coût que représente un lapin aussi bien en matériel qu’en soins. Sans compter les bêtises qu’il fait car c’est un rongeur et quand il est seul et livré à lui-même, il est destructeur car il ronge absolument tout. »

Afin de remédier à ce fléau à son échelle, Justine Andricq a donc proposé la création d’un lapiparc.

Sélectionnée le cadre du vote du budget participatif, cette structure d’une surface de 70 mètres carrés permet de dédier un endroit nécessaire à la dépense physique des lapins.

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Un bon exutoire afin éviter le développement de troubles du comportement et de l’agressivité poussant les propriétaires à s’en débarrasser.

Plus qu’un lieu d’exercice, le lapiparc sera aussi un lieu d’échange intergénérationnel et de renforcement du lien social.

S’y rencontreront les élèves de l’école Marie-Duboccage, les résidents d’Ehpad et des résidences seniors de proximité et les habitants du quartier via des séances de médiation animale.

« On peut y imaginer différentes activités, souligne la Rouennaise. On peut y proposer des séances de médiation animale, des ateliers de sensibilisation effectués par la clinique vétérinaire qui est juste à côté. Je suis persuadée que plus on fera de la sensibilisation auprès des jeunes, moins il y aura d’abandon et d’adoption sur un coup de tête. Prendre un animal chez soi doit être un acte réfléchi. »

Pour aller plus loin       

Contact : groupe privé Facebook Bunny rencontres à Rouen

Page Facebook : https://www.facebook.com/groups/586323529592816

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